Et pour cause : personne ne sort indemne de la lecture de Pedro Páramo. Tout comme Kafka et Faulkner, Rulfo a su mettre en scène une histoire fascinante, sans âge et d'une beauté rare : la quête du père qui mène Juan Preciado à Cómala et à la rencontre de son destin, un voyage vertigineux raconté par un chœur de personnages insolites qui nous donnent à entendre la voix profonde du Mexique, au-delà des frontières entre la mémoire et l'oubli, le passé et le présent, les morts et les vivants.
Cinquante ans après sa parution, voici enfin, d'après le manuscrit original, le grand roman de Juan Rulfo tel que l'auteur l'avait rêvé et conçu.
On l'a lu d'abord comme un roman «rural» et «paysan», voire comme un exemple de la meilleure littérature «indigéniste». Dans les années soixante et soixante-dix, il est devenu un grand roman «mexicain», puis «latino-américain». Aujourd'hui, on dit que Pedro Páramo est, tout simplement, l'une des plus grandes œuvres du XXe siècle, un classique contemporain que la critique compare souvent au Château de Kafka et au Bruit et la fureur de Faulkner.
Et pour cause : personne ne sort indemne de la lecture de Pedro Páramo. Tout comme Kafka et Faulkner, Rulfo a su mettre en scène une histoire fascinante, sans âge et d'une beauté rare : la quête du père qui mène Juan Preciado à Cómala et à la rencontre de son destin, un voyage vertigineux raconté par un chœur de personnages insolites qui nous donnent à entendre la voix profonde du Mexique, au-delà des frontières entre la mémoire et l'oubli, le passé et le présent, les morts et les vivants. Cinquante ans après sa parution, voici enfin, d'après le manuscrit original, le grand roman de Juan Rulfo tel que l'auteur l'avait rêvé et conçu.
Pedro Páramo est l'une des plus grandes œuvres du XXe siècle, un classique contemporain. Tout comme Kafka et Faulkner, Rulfo a su mettre en scène une histoire fascinante, sans âge et d'une beauté rare : la quête du père qui mène Juan Preciado à Cómala et à la rencontre de son destin, un voyage vertigineux raconté par un chœur de personnages insolites qui nous donnent à entendre la voix profonde du Mexique, au-delà des frontières entre la mémoire et l'oubli, le passé et le présent, les morts et les vivants.
Aucun de nos autres romans n'est comparable en beauté, profondeur, émotion et savoir littéraire à Pedro Páramo.
L'œuvre de Rulfo ne fait que trois cents pages. C'est à peine moins que ce que nous connaissons du Sophocle et, à mon avis, destiné à perdurer autant.