La señora Rodriguez est morte, accrochée à son sac à main. Comment aurait-elle pu imaginer que ses écrits, dont elle ne se séparait jamais, seraient un jour publiés? C’est ainsi qu’une vie “ sans histoire ” est mise à nu.
Le journal intime, comme chacun des trésors de la señora Rodriguez, nous fait découvrir une existence quotidienne. Gonflé, chargé de son monde intérieur, son sac déborde d’objets de toilette, de drôles de souvenirs, de rêves farfelus. Dans ces chaotiques profondeurs gisent des articles inattendus et toute une panoplie de fantasmes déroutants en émerge, de temps à autre.
Dans un style pimenté, aux savoureux parfums mexicains, Martha Cerda crée un personnage à la fois ordinaire et fascinant.