Les textes premiers sont éternels. On ne saurait les oublier puisqu’ils relatent nos origines. Ils nous disent ce qui était, ce qui est et ce qui sera, comme écrits pour et dans l’éternité, pour tous les temps et toutes les époques.
Souvent qualifié de « Bible maya-quichée », le Popol Vuh raconte sous forme d’allégorie la création du Monde et la genèse d’un peuple à travers les vicissitudes de l’histoire.
Rédigé dans une langue élégante et poétique, le Popol Vuh est comparable, en terme d’importance, aux grands textes sacrés tels que les Edda islandaises, les Veda indiens, la Torah ou encore le Coran.
Cette nouvelle version du texte écrit en quiché peu après la conquête espagnole, vers 1550, relate à la fois l’origine du monde terrestre, les mythes cosmogoniques et l’histoire merveilleuse du peuple maya.