« Cette histoire est très simple, mais elle aurait pu être très compliquée. Aussi : c’est une histoire inachevée, parce que ce genre d’histoires n’a pas de fin. » Ainsi débute le texte qui a donné son titre à ce recueil sur lequel Roberto Bolaño travaillait peu de temps avant sa mort. S’inscrivant dans la lignée des Putains meurtrières ou du Gaucho insupportable, ce volume entremêle des récits de pure fiction, des écrits plus ou moins autobiographiques et les textes de discours et conférences.
Ce quatrième recueil de textes brefs a été établi dans le souci de donner aux lecteurs l'idée la plus proche et la plus respectueuse de la façon dont Roberto Bolano l'aurait lui-même conçu. Ce colume confirme son intention de plus en plus affirmée de brouiller les frontières entre les genres littéraires en vue de les dépasser.
Bien que posthume, Le secret du mal est à l’image du reste de l’œuvre de Roberto Bolaño : empreint d’une énergie à vivre, à se moquer de ceux qui croient pouvoir se tirer d’affaire sans faire preuve de courage.