« Les mots de Monsieur Bernard m’accompagnent en permanence. Ses longs discours ininterrompus. L’ignorance de savoir si les sujets et les idées qu’il exprimait étaient certains ou pas m’habite également. Je me souviens que je l’ai connu alors que nous marchions tous deux sur le chemin qui s’étend le long de la falaise. Monsieur Bernard remontait de la plage et moi j’y descendais. Nous marchions en sens contraire. Juste quelques secondes avant de nous croiser, une pierre se détacha de la falaise et tomba sur sa tête. Monsieur Bernard se couvrit le crâne avec ses mains. Aussitôt après il s’agenouilla. Je pouvais voir jaillir le sang au travers de ses mains tendues. Je m’approchai de l’homme agenouillé. Au début — comme en réalité je ne me crois pas influent — j’eus peur d’être repoussé. Que mon intérêt pour l’aider soit méprisé, d’une forme agressive qui plus est. Ça m’est déjà arrivé dans d’autres occasions. Presque toujours avec ces groupes de touristes — un peu confus — qui cherchent avec ardeur la tombe de Paul Valéry aux abords de la falaise. »
* Esta contraportada corresponde a la edición de 2012. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.