«La douleur scelle la mémoire» déclare Juan Villoro au souvenir d’une dent cassé contre le bitume de son quartiert, le soir où Armstrong posa le premier pas sur la Lune. Les personnages des Jeux sont faits se sont eux aussi cassé une dent contre I’asphalte de la vie, fêlure secrète qui resurgit au coin d’un ring ou sur un stade de foot, dans le désert face au coyote ou dans les feuillets corrigés d’une maison d’édition, lors d’une confrontation décisive avec eux-mêmes. Que gagne-t-on à dévoiler ces faces cachées de nous-même, ne vaudrait-il pas mieux ne rien savoir ? Oui, mais quand le hasard s’en mêle, rien ne va plus au pays des récolteurs de peyolt et des joueuers de poker de la frontière mexicaine.
Pour «comprendre ce qui commence au moment où l’on tombe en panne d’essence», vioci dix nouvelles du Mexicain Juan Villoro, empreintes d’un réalisme sauvage, parfois halluciné, où le destin saisit les êtres et les porte, comme un sang trouble et fiévreux, jusqu’au cœur le plus obscur de la vie.
Les Jeux sont faits a obtenu le prix Xavier Villaurrutia en 1999.
* Esta contraportada corresponde a la edición de 2004. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.