La passion du pouvoir sous-tend chacun des faits et gestes du potentat déchu et des médiocres courtisans qui hantent son antichambre. Une galerie d’intrigants qui ont vendu leur âme au diable pour quelques miettes de reconnaissance y perpétue l’obséquieux cortège des années fastes. On croise des galantes fantasques aux visons imprégnés de naphtaline, une biographe qui consigne ses propres souvenirs dans l’hagiographie de l’“ex”, ou encore des majors zélés qui ont trop côtoyé l’agent 007.
La cour entretient pour le grand homme, comme il l’entretient pour elle, l’illusion d’une vie simplement rêvée. L’édifice de mensonges repose sur un château de cartes. Si l’une vient à flancher, l’assemblage s’effondre.
Les êtres se cherchent, dans ce roman âpre et onirique, pris au piège d’un extravagant labyrinthe, toujours en quête d’un passé imaginaire qui puisse certifier leur existence. La réflexion politique sur une société mexicaine pyramidale qui toujours valorise les puissants est, quant à elle, loin de perdre de sa pertinence sous nos latitudes.
* Esta contraportada corresponde a la edición de 2011. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.