En réaliste impitoyable, Rolo Diez raconte comment l'histoire ne donne pas nécessairement raison aux «bons». Militaires, psychiatres, machos, yuppies et ménagères, personne n'échappe à l'irrévérence de l'auteur. Les révolutionnaires deviennent tordants à force de marcher droit et ce n'est pas parce que les salauds ont tort qu'ils n'ont pas leurs raisons.
Face à cela, il ne nous reste qu'à admirer l'Homme Araignée et l'intrépide Vito Nervio, à nous méfier de Von Kranach et de l'envoûtante Madame Sabath. Ne serions-nous pas moins grotesques si nous prenions, comme Vladimir, la bande dessinée au sérieux ? Rolo Diez combine la tonalité du tango - âme profonde de l'Argentine - avec cette vision burlesque de l'existence.
* Esta contraportada corresponde a la edición de 1992. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.