« Si LEGOM n’éxistait pas, il faudrait l’inventer », dit Boris Schoemann. L’Argentin Rubén Szuchmacher, pour sa part, croit avoir trouvé en lui le Copi mexicain. C’est à vous d’en juger. En tout cas, dans ces trois textes, comme dans tout ce que LEGOM écrit pour la scène, il est question de l’humain. Et plus précisément de femmes qui aiment (trop ?) leur amant(e), leur vice, leur malchance aussi. Sauf que l'auteur les investit des traits les plus indéfendables d’une partie de la gent masculine. L’opération produit en nous, après le choc initial, un rire angoissé, jaune, irrépressible. LEGOM trouble nos certitudes bien-pensantes, au point de nous demander si l'horizon d’égalité hommes / femmes auquel nous aspirons ne s'est pas transformé ici en un cauchemar insupportable, celui d’une parité inattendue : le nivellement par le bas du genre humain.
MANUEL ULLOA COLONIA
* Esta contraportada corresponde a la edición de 2015. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.